l'histoire de vanxains

 

 

Situation géographique :

 

     D’une étendue de 3400 hectares, la commune de Vanxains, située à l’orée de la Double, est au sud ouest de Ribérac dont elle est limitrophe. Cette commune est l’une des plus étendues du Ribéracois ; elle possède deux carrefours de routes importantes. Le village de Vanxains est situé au centre de la commune, protégé au nord par une colline d’environ 150m d’altitude ; la limite sud, elle, descend à 56m d’altitude pour longer la Rizonne (important ruisseau qui se jette dans la Dronne à St Aulaye). Au nord, le territoire de la commune « touche » la Dronne sur moins de 100m en face d’Epeluche. Pour conclure cette présentation, on peut rajouter que la carte de la commune imite la Corse ; de sorte que l’on s’amuse à les comparer.

 

 

            Un peu d’histoire :

 

     Selon Robert TATIN, l’un des auteurs les mieux documentés pour notre région, le nom de Vanxains aurait une origine celtique : « Vanxa sena » (fontaine du prophète) ou « Vanxa exus » (fontaine de la terreur). En 1226, c’était « Vancenis », au XIIIe siècle : Avanxens puis Avancens. Au XIVe siècle, Vanxains devint le siège d’un Archiprêtré qui compta, jusqu’à la révolution  41 paroisses. En 1610, la Double fut érigé en vicomté par le Roi Louis XIII au bénéfice de Gaspard JOUMARD sieur de SUFFERTE, châtelain de Vanxains et de La Brangélie. Le vicomté ne devait quitter la famille qu’au décès du dernier des Joumard en 1793.

La position géographique de la commune la fit échapper aux fièvres paludéennes mais elle ne put éviter la peste.

En 1638, le maître chirurgien Lugin fit édifier un autel dédié à Notre Dame des Agonisants en reconnaissance, pour la fin de l’épidémie.

 L’église paroissiale a été  classée monument historique en 1905. La partie la plus ancienne, la nef, est du 11ème siècle.

Dès le milieu du 12ème siècle, on ajouta, à l’est, une travée plus étroite sous coupole et un chœur rectangulaire.

 Au début du 16ème siècle, on doubla au nord la nef par trois travées gothiques formant bas côté puis, au cours de ce même  siècle, on retoucha toute la façade occidentale et, pour établir un clocher sur la première travée de la nef, on épaissit les maçonneries et l’on monta une « coupolette » au-dessus d’une tribune.

A présent entièrement restaurée, l’église domine le village par sa majesté et son élégance.

 

Il existe peu de traces de la préhistoire sur la commune.

On peut voir d’étranges mégalithes près du Moulin de Sauteranne qui ont posé de nombreuses questions.

 L’âge de bronze se caractérise par la découverte de 43 Haches (en bronze) de deux types différents à Tornepige. Quelques silex taillés ont également été découverts à la Brangélie, Javerdhat, chez Jarretou.

La présence romaine se manifeste dans notre région par la découverte d’un certain nombre de monnaies (deniers d’argent des consuls Flaminius & Cilo) et diverses autres pièces ; d’autre part, Le Tuquet, au nord est pourrait être un ancien « Oppidum » (lieu fortifié établi sur une hauteur).

 

Sur la place du village, on peut voir la maison noble Sufferte du 13ème siècle à proximité de laquelle se trouve l’hôtel des Joumard, où subsistent quelques beaux vestiges : le linteau de porte blasonné et deux très belles cheminées.

A la sortie du bourg, après la maison familiale et rurale, se dresse le château de La Brangélie qui, bien que reconstruit, a conservé deux tours du 13ème siècle.

Plusieurs cluzeaux et souterrains-refuges existent sur la commune ainsi que de nombreux lavoirs et fontaines dont certains sont soit totalement rénovés, soit en cours de rénovation.

 

 

 

 A noter aussi l’existence  sur le territoire de la commune du terrain d’aviation de Tourette.

 

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